Je me suis levée du canapé après avoir regardé un film bouleversant, et me suis dirigée vers la cuisine pour me faire une infusion amincissante qui me donnerait bonne conscience de m’être enfilée 2 grosses glaces, à cet instant, j'ai alors réalisé que je n'avais pas envie de tout ça, j'avais juste envie de sortir, marcher la nuit dans les rues d'une grande ville, marcher jusqu'à épuisement comme je pouvais le faire jadis, marcher en laissant derrière moi sur les pavés, mes pleurs remplis de mauvais souvenirs, d'angoisses, ou de trop de cupabilité, aller là où me mènent mes pas, puis rentrer plus légère...
J'ai toujours eu peur des choix définitifs j'ai besoin que tout reste ouvert.
Dans le film, l’héroïne parle de ne pas faire de choix "pour rester libre, ne pas se tromper, pour ne pas rétrécir sa vie" mais un ami lui réplique que sa vie ne se résume pas à ce qu'elle est mais à ce à quoi elle peut renoncer.
Sur l'instant je n'ai pas saisi, je suis allée les embrasser à nouveau, les border encore une fois et arrivée dans mon lit je me suis sentie apaisée,
c'est bon de rentrer chez soi...
